Samedi 20 : départ devant l’hôtel à 6h 25, nous sommes les derniers à monter à bord du bus où il y a déjà une douzaine de personnes dont 4 british, le chauffeur guide cuisto George et l’interprète Scott, direction Ayers Rock (480 km) où nous récupérons 5 autres français. Il y a en tout 5 jeunes comme ça Martin aura de la compagnie. Arrivés à notre camp vers 12 h 30 où nous avons déjeuné. Il faut qu’on donne un coup de main à la préparation des repas et à la vaisselle : ambiance bon enfant assurée tout le monde s’y colle même les jeunes (pourvu qu’ils gardent l’habitude pour la maison) L’après midi, nous partons explorer Uluru, imposant rocher captivant de par sa taille (348 m d’altitude et 6 km en dessous de la terre en fait c’est un iceberg de roche) et l’éclat de ses couleurs. Marche de 3 km autour avec explications à l’appui. Nous n’avons parfois pas le droit de photographier certaines parties de ce rocher qui sont sacrées pour les aborigènes. Puis au coucher du soleil, nous avons contemplé les changements de couleurs sur le monolithe tout en savourant une flûte de champagne australien. C’était très sympa, nous avons fait plus ample connaissance avec nos compagnons de route et le retour au camp fut festif dans le bus avec musique à l’appui. Ce qui fut moins drôle ce fut l’installation de nuit dans les tentes. Repas puis au lit avec consigne de ne laisser aucun biscuit, bonbon ou autre dans nos sacs dans les tentes car les souris sont atttirées par l’odeur et ne se privent pas. Ceci sera vérifié par certains du groupe la nuit suivante.
Dimanche 21 : levés 5 h 30 pour aller voir le lever du soleil à Kata Tjuta et sur Uluru. Notre guide ne rigole pas sur les horaires. Il fallait dès que le soleil était levé vite se diriger vers le bus pour arriver ensuite les premiers aux toilettes afin de ne pas perdre trop de temps car vous devez vous en douter nous étions pas les seuls sur le site. De toute façon pendant ces 3 jours, nous avons eu le nez collé à la montre car Time is Time tout était minuté, même le passage aux toilettes (et Dieulle sait que nous en avons visitées). Néanmoins « cette discipline » était nécessaire afin qu’on puisse faire le programme et surtout les randonnées dans de bonnes conditions de temps et de météo (pas trop chaud) Ensuite nous avons fait une marche de 5,5 km dans la vallée des vents (et elle mérite bien son nom). Etienne et Martin ont quant à eux fait un peu plus en faisant le grand tour, nous autres avons fait demi-tour avec le plus gros de la troupe. Retour au camp, pendant que George fini de préparer le repas, nous faisons nos valises, balayons nos tentes. Repas puis départ vers Kings Creek Station notre nouveau campement mais qui ressemble comme deux gouttes d’eau au précédent. En route, arrêt pour ramasser du bois pour le feu de camp pour la cuisson de notre repas du soir. George, ancien rugbyman international, cassait le bois comme nous aurions cassé une allumette. Pendant que nous nous installions à la lumière du jour cette fois, George nous préparait deux miches de pain faites par ses soins qu’il a cuit, l’une dans une marmite en fonte et l’autre directement dans la braise. Tout le repas a été cuit dans ses grosses marmites en fonte (insoulevables tellement elles sont lourdes) dans les braises : cuisses de poulet au miel, gingembre, une autre au chili et abricot, des pommes de terre à l’ail et aux herbes et une gamelle de légumes divers dont encore le fameux potiron. Le tout mangé autour du feu de bois.
Après conversation à la belle étoile.
Petite anecdote : Même pour éplucher les légumes, George nous montrait comment le faire et gare à celui ou celle qui ne respectait pas la consigne ni la grosseur exigée, tout cela afin que chaque morceau cuise uniformément. A lire cela, ceci peut vous paraître très strict mais c’était fait dans la bonne humeur et amenait au contraire la bonne ambiance. Coucher 9h30.
La nuit a été moins fraîche que la précédente mais alors quel vent dans les toiles (on aurait pu penser qu’on allait s’envoler avec le campement).
Lundi 22 : grasse mat : réveil à 6 h. A 7 h 30 nous démarrions notre rando longue de 7 km dans le Kings Canyon pour découvrir la cité perdue et le jardin d’Eden à travers les falaises imposantes, les fissures et les plateaux de Watarrka. Avons eu les explications sur la formation géologique, la faune et la flore (nombreuse bien que ce soit un désert). Petite pause « goûter » auprès d’un trou d’eau naturel (au jardin d’Edenl).
Le début de la balade a été nommée par notre guide comme étant la montée de la crise cardiaque. Moi, Sophie j’appréhendais beaucoup car ce matin ma sciatique me refait mal. La difficulté du parcours nous avait été bien précisée et un parcours plus facile avait été proposé pour les « dégonflés » en français dans le texte. Je ne voulais pas en faire partie, d’autant plus que j’aurais été seule, alors j’ai avalé un médicament codéiné et hop en avant, et ça l’a fait.
Le spectacle était à la hauteur des efforts, majestueux, impressionnant, magnifique. Des canyons profonds, attention le vertige. Nous avons dû emprunter des escaliers à pics pour descendre dans la vallée de l’Eden.
Par contre, il fallait réellement faire très attention à l’endroit où nous posions les pieds et donc lors des descentes, la sécurité passait avant la contemplation du paysage.
Retour au camp après cette petite balade de 3h30 pour plier bagages etc… voir ci-dessus.
Départ pour le retour à 12h45 avec pause à 15h10 (nous avons pris les habitudes de George et avons une montre dans la tête). George nous a dit que nous allions finir le chemin d’une traite avec un arrêt surprise. Comme il n’avait pas arrêté de nous dire que le cake proposé pendant les marches était fait par sa mère, on a pensé qu’on allait s’arrêter chez elle, mais non il nous a amené dans un complexe hôtelier pour voir des « rock wallabis » auxquels nous avons donné à manger.
Nous avons été déposés à la porte de notre hôtel, avons pris une bonne douche et sommes allés manger au saloon décrit dans les pages précédentes avec le groupe et notre guide. Soirée très sympa …


